Mieux vaut prévenir que guérir disait-on. Même si on ne peut pas parler actuellement d’extrémisme violent dans les rangs des jeunes, il est bon de rester vigilant dans la mesure où c’est une couche que le chômage, la pauvreté et les échecs scolaires répétés rendent très vulnérable, mais aussi que le désœuvrement expose à toutes les dérives.
Pour y remédier, il faut une action de sensibilisation pour le renforcement de la fraternité et la cohésion sociale entre les communautés. Mais aussi une action de formation de ces jeunes en techniques de sensibilisation qu’ils devront démultiplier auprès de leurs communautés respectives.
C’est ce qu’a compris l’ONG Action-Dev qui, avec l’appui de son partenaire technique et financier NED (National Endowment for Democracy), a initié une série d’ateliers de formation des jeunes des différentes communes du Trarza et du Brakna.
Animé par une équipe technique d’AIDES (Appui aux Initiatives de Développement Economique et Social), le présent atelier s’est déroulé à Mbagne, Wilaya du Brakna et a bénéficié aux jeunes issus des associations des différents villages de la Moughataa (Département).
La cérémonie officielle a été présidée par le Hakem (Préfet) de la Moughataa de Mbagne qui avait, à ses cotés, le Maire de la Commune du même nom, mais aussi le Président de l’ONG Action-Dev.
Au cours de l’atelier, différents thèmes ont été abordés et débattus :
- Ce qu’est la violence,
- les différents types de violences,
- quels sont les types de violences les plus graves
- ce qu’est l’extrémisme violent
- les cause ou sources de violences,
- le rôle des jeunes dans la prévention et la lutte contre les violences,
- comment préserver l’unité nationale et renforcer la cohésion sociale
- comment promouvoir la culture de la paix