Les Origine : lannées 2000 sont marquées en Afrique de l’Ouest par la multiplication des projets d’exploitation des hydrocarbures et des ressources minières. Les enjeux sont considérables. Les impacts de tels projets sont multiformes et de très grande ampleur. Le plus souvent installées à coté des populations pauvres, toutes les conditions devraient être réunies pour les préserver des effets négatifs de ces industries, mais aussi les faire bénéficier des retombées positives de celles-ci. Ce qui passe, entre autres, par la lutte contre la dégradation du couvert végétal et l’avancée du désert mais aussi par la protection des différentes espèces et la lutte contre la pauvreté
Pour trouver une réponse à ces multiples préoccupations, il a été mis en place Le Master international « GAED qui signifie, Gérer les impacts des Activités Extractives » susceptibles d’e créer des compétences nouvelles liés à la gestion des impacts des activités extractives.
Objectif
Le Master GAED a s’est fixé comme objectifs, de former des cadres africains capables
- de déchiffrer la nature exacte des activités extractives,
- d’anticiper les impacts
- d’établir les règles du jeu,
- autrement dit d’interagir dans l’interface où se rencontrent de nombreux acteurs concernés par ces activités, afin de maximiser les retombées positives de ces activités pour les pays hôtes.
Gestion
Cogéré par l’Université des Sciences, de Technologie et de Médecine de Nouakchott et l’Université Gaston Berger de Saint‐Louis, le Master GAED forme des cadres susceptibles d’intervenir dans la gestion plurielle des activités extractives au sein
- des entreprises minières,
- des services de l’Etat,
- des collectivités locales
- mais aussi de la société civile.
Soutiens obtenus
Logé à l’Université Al Asriya de Nouakchott, Le Master GAED a pour ambition de trouver les meilleurs moyens d’une gouvernance durable des ressources naturelles dans ce contexte d’exploitation des hydrocarbures (en offshore), le Master GAED est soutenu par des partenaires Techniques et financiers qui ont compris son utilité et l’importance de son action.
Méthodologie de formation
La méthodologie appliquée à la formation fait appel à l’alternance théorie/pratique, avec des visites de terrain, mais aussi des stages et des projets de fin d’études qui peuvent être effectués dans le pays d’origine de l’étudiant. C’est dans le cadre de ces visites de sites que les étudiants des Université de Nouakchott et de Saint-Louis, en compagnie de leurs encadreurs, se sont rendus à la Mine de cuivre d’Akjoujt, en décembre 2018. Sur place, ces étudiants, devaient travailler sur quatre principaux thèmes :
- Les mutations du système minier et de leurs impacts sur l’environnement physique qu’humain
- Les relations entre la mine et la ville d’Akjoujt et leur évolution
- Les enjeux de la sécurité et leur évolution autour de la mine d’Akjoujt.
- Les enjeux du transport autour de la mine d’Akjoujt et leurs évolutions
Reconnaissance officielle
Validé par l’USTM de Nouakchott et l’UGB de Saint‐Louis, le projet de formation bénéficie d’un partenariat international confirmé et d’appuis conséquents. Après avoir su sont utilité et l’importance de son programme de formation, les Etats sénégalais et mauritaniens ont été les premiers à apprécier le Master GAED en l’insérant dans leurs cursus universitaires.
Difficultés et solutions
Toutes action humaine est sujette à des difficultés, le Master GAED ne fait pas exception à la règle, même si, il s’agit de difficultés liée à ses ambitions. Les difficultés liées au déplacement d’intervenants (professeurs) d’un pays à un autre pourraient trouver des solutions à travers la deuxième option possible qu’est la formation par vidéoconférence
Un autre scénario qui pouvait constituer un obstacle est le fait que les industries extractives voient en ce master, un programme formant des acteurs dérangeants, dans la mesure où il s’agit de prêter attention aux impacts de leurs actions. Fort heureusement, les responsables du GAED avaient déjà pris toutes les dispositions nécessaires
La formation offre deux types de parcours
- un parcours complet pour 30 étudiants par promotion, sanctionné par un diplôme de master : 9 Mauritaniens, 9 sénégalais et 12 des autres pays africains;
- des parcours partiels pour des professionnels sanctionnés par un ou des certificats.
Malgré les quelques déperditions constatées, le taux de réussite a atteint 70%. Il est aussi bon de souligner que les effectifs varient d’une promotion à l’autre. La principale raison étant le manque de bourse pour les étudiants étrangers.
Appel
Les responsables du Master GAED lance un appel pressant aux différents Partenaires Techniques et Financiers pour un appui financier conséquent.
La Rédaction de AIDES TV