La protection sociale est un droit qui concrétise aussi le pacte social entre l’Etat et le citoyen et renforce la cohésion nationale à travers des mesures et mécanismes de solidarité sociale dans l’optique de l’équité.
Elle est considérée comme un outil essentiel dans les pays à faible revenu pour protéger les plus démunis en cas de crise, de faire reculer la pauvreté et de soutenir un processus équitable de développement social et de croissance économique. De nombreuses études sur les pays en voie de développement mettent en évidence de quelle manière la protection sociale y arrive.
La protection sociale couvre plusieurs dimensions complémentaires les unes des autres comme, la défense des droits, le développement humain, la croissance économique, la démocratie et la sécurité. Elle constitue un maillon important des efforts visant la réduction de la vulnérabilité économique, sociale, alimentaire/ nutritionnelle et la protection contre d’autres chocs.
C’est dans ce contexte que certains gouvernements se sont engagés à élaborer des Stratégies Nationales de Protection Sociale, en se basant sur les valeurs de solidarité, les principes d’équité et de justice sociale et les droits des citoyens et des citoyennes.
Toutefois, un long chemin reste encore à parcourir pour impliquer les 52% de la population. Nous voulons parler des femmes qui, malgré leur supériorité numérique, restent encore en marge des prise de décision, parce que privées de connaissances et donc de moyens de subsistance.
En effet, pour être équitable, les états doivent donner aux filles, les mêmes chances qu’ont les garçons d’aller à l’école et d’y rester. Le constat étant que même s’elles y vont, les filles quittent, très souvent, prématurément l’école pour cause de mariage ou autres raisons sociales.