Communiquer, c’est établir une relation avec autrui, transmettre quelque chose à quelqu’un. La Communication peut aussi désigner l’ensemble des moyens et techniques permettant la diffusion d’un message auprès d’une audience plus ou moins vaste et hétérogène ou l’action pour quelqu’un ou une organisation d’informer et de promouvoir son activité auprès d’autrui, d’entretenir son image, par tout procédé médiatique. C’est en fait, une science partagée par plusieurs disciplines qui ne répond pas à une définition unique.
Afin de rendre notre communication la plus efficace possible, il est d’abord indispensable de bien connaître les acteurs de la situation de communication (les autres mais d’abord soi-même) et d’avoir identifié les sources potentielles de distorsion de la communication.
Qu’elle soit verbale ou non verbale, la communication est au début et à la fin de toute action de développement. En effet, que ce soit pour animer une équipe, diriger une réunion, former, parler en public, recruter ou licencier, motiver ou évaluer, vendre, promouvoir, soigner, manager des collaborateurs en encore gérer un conflit, nous sommes toujours en situation de communication, dans tous nos actes quotidiens.
C’est ce qu’a compris l’Association Pellital qui a constaté que, malgré les différents textes nationaux, régionaux et internationaux ratifiés par la République Islamique de Mauritanie, la question du genre n’est pas encore dépassée dans le cadre scolaire.
Ainsi, dans le quartier d’Arafat, comme partout d’ailleurs, il a été constaté un taux très faible de scolarisation de filles issues, pour la plupart, de familles pauvres. En effet, du fait de cette pauvreté des parents, ces filles sont toujours exposées à ce qu’il est convenu d’appeler les VEDAN (Violences, Exploitation, Discrimination, Abus et Négligence). Ce qui a comme conséquences, entre autres, la non scolarisation ou la déscolarisation de ces filles, pour être soumises, par leurs propres parents-mêmes, à des travaux pénibles telles que :
- Le travail domestique auprès de famille fortunées avec un «salaire» dérisoire
- La fabrique et la vente de produits locaux tels que les jus d’oseilles (bissab) ou de pin de singe (tijmakht) au profit des parents qui y trouvent un moyen de gagner un revenu leur permettant de survivre
Ainsi, l’Association Pellital pense qu’une action de sensibilisation de grande envergure accompagnée d’une motivation en fournitures scolaires pourrait aboutir à un engagement des parents à inscrire les filles à l’école autant que les garçons et à les y maintenir.
D’où l’initiation de ce projet Développement d’Activités sur l’Egalité des chances en relation avec les questions du genre. Pour ce faire, l’association a pensé nécessaire de recruter et former des animateurs relais en technique de communication et d’animation qui vont se rendre sur le terrain pour animer des causeries. Formation assurée par une équipe de l’Organisation AIDES (Appui aux Initiatives de Développement Economique et Social)